LE NEOSPORA CANINUM
Un conseil scientifique d'un docteur de l'Université de Zurich annonce que dans la majorité des cas, l’animal est déjà infecté dans l’utérus en tant que foetus par cet agent pathogène sournois.
Environ 10% des génisses et vaches touchées se sont infectées en mangeant un fourrage souillé par des déjections canines.
L’animal infecté excrète d’énormes quantités de parasites lors de l’avortement ou la naissance. Les chiens et autres bovins qui mangent un placenta infectieux peuvent s’infecter. Une transmission de vache à vache n’a pas lieu. Les vaches testées positives à Neospora ne représentent en général aucun risque d’infection pour les autres vaches.
Ces deux sources d’infection ne doivent pas être prises à la légère. En cas de suspicion, des mesures auprès d’un vétérinaire doivent être prises :
- en cas d’avortement unique, à des intervalles irréguliers, sur une longue période
- lorsqu’il y a plusieurs avortements chez des animaux apparentés du côté maternel
- lorsque la même vache avorte pour la deuxième fois L’agriculteur et le vétérinaire devraient exiger une clarification exacte des causes de l’avortement et faire une recherche de Néosporose.
Actuellement, il n’y a des essais pour briser la chaîne d’infection, mais encore aucun vaccin efficace contre la Néosporose n’a été découvert. Des recherches intensives sont effectuées.
En mesure de prévention, nous rappelons que :
- les arrière-faix et les foetus avortés ne vont pas sur le tas de fumier
- les autres bovins ne doivent pas manger les arrière-faix
- le fourrage ne doit jamais être souillé par des déjections canines
- le fourrage devrait également être protégé des rongeurs, étant donné qu’on ne sait pas si une transmission est possible
- information aux propriétaires de chiens afin que leurs chiens ne fassent pas leurs besoins dans les pâturages (panneau au bord des pâturages)
Nous subissons de plus en plus de dégâts naturels, d’infections, de grippes troublantes. Par ce petit article de prévention, nous souhaitons simplement sensibiliser tout un chacun, que la fleur qui pousse, redeviendra herbe en restant dans le cycle naturel de la vie. Une vache ne pouvant manger des restes d’un compère, soyons vigilants et veillons à ne pas laisser les déjections de notre animal de compagnie dans les herbages de plaine et les pâturages !